Ce sont quatre souries qui nous présentent ce september song. Personnages en smoking d’une boite à musique métallique relique du minutieux foutoir de pascal comelade, ces rongeurs hébergent dans leur trou un orchestre de chambre mal rangée en pleine jubilation de transposition subversive. Pour rendre un hommage à kurt weil comelade passe commande d’une voix en deh(or)s celle de Robert Wyatt sur un september song aérien. Pour le remercier de sa collaboration comelade signera une version au piano jouet du sublime signed curtain. On imagine les souris se taper dans les mains en faisant la farandole. A prés le dessert voici venir l’entrée. Le come prima immortalisé par dalida est ici proposé dans une version instrumentale. La foule commence à rentrer dans ce trou de sourie et ce n’est pas ce jouissif The sheik of araby qui pourrait donner un regard nouveau aux rassemblements familiaux. Après un 24 mila baci joliment susurré, bob dylan ce voit déposséder pour la première d’un de ces morceaux. Attention Comelade est un voleur de géni. Qui se souvient de Toto cutugno, qui se souvient d’hérvé Vilard ? qui autre que comelade pouvait nous déterrer ce L’Italiano (méditerranéenne pour vous mesdames), version barytonné par un anti-techno orchestra cousin de fanfare sortant d’un écran en cinémascope. Un liqueur pour faire passer le tout s’il vous plaît.