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On l’attendait depuis quelques mois déjà, cette première sortie du duo, sur la foi de quelques concerts furieusement réussis à Rennes. Minia Zavout, ils s’appellent ! Cinq titres rêches sur la brèche, un chant en déséquilibre, envoûtant. Les influences nombreuses (Slint, Sonic Youth, Shellac...) et assumées, Slin to rendant même un hommage appuyé au groupe de Louisville avec ce rythme au ralenti et cette voix parlée conçus dès l’origine pour imploser. Ensuite vient 6B.

Qui commence comme du Sonic Youth, Tunic (Song for Karen) sur Goo par exemple ; même tension d’emblée relevée par une batterie sourde.

Qui se transforme en une échappée fugue vers un ailleurs, qui tout au long du morceau prend une teinte souvent sombre et étouffante. Soap Box et Turge ferment le ep, comme My anger l’avait commencé, urgents et bruyants, prouvant que Minia Zavout, c’est plus qu’une identité en suspens, c’est plein de faux papiers !




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