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Il y a un peu plus d’un an, peut être plus, mes ouïes vivaient dans un cercle aux frontières bien définies entre le conservateurisme des sons et le confort des mots, je ne risquais que dans une certaine assurance, éloignant la peur d’essayer de nouvelles mélodies, ne mettant qu’un doigt dans l’océan pour si l’eau était froide. Je n’étais qu’un petit homme niché dans son Face book à écrire des textes sur des musiques, des choses intimes pour grands publics, mais dans un anonymat sage qui laisse dire toutes les vérités. Jusqu’au jour ou ADA repoussa les frontières et m’offrit des steppes vierges a contempler dans des nord et des sud, des est et ouest infinis, et des sons nés d’autres mondes que j’aimais avant, sans savoir comment les aimer.

44 paysages, entre brumes et déserts, ports humides et soleils artificiels, des voyages qui font grandir l’homme et l’envie, et des hôtels de passages qui restent comme un lieux de naissance, j’ai découvert des voix qui devinrent voie, et des échanges qui devinrent amitié, j’y ai accomplis des rêves d’enfants, voir mon nom sur le dos d’un disque, voir mes mots sur les lèvres d’autres, et puis, le très humain plaisir de plaire, de savoir qu’on peut écrire la musique, et que le fait d’être un musicien manqué n’est pas une fin, car parfois mes mots sont musique pour vos ouïes, parfois acides pour vos idées, mais mes mots sont, car ils ont la liberté d’être enfants d’ADA, machine douée d’un cœur qui porte depuis dix ans le sang des oreilles jusqu’aux phrases. Il y a un an, plus ou moins, que je suis vassal de cet empire du bon gout et de l’écrit libre, heureux petit membre d’une équipe touche a tout qui fourmille comme atomes autour du noyau qu’est l’art des artiste, la musique. Comme je dis toujours, merci pour la musique, messieurs les créateurs, merci pour mes mots, monsieur Gerald.

1º David Bowie The Next day

Simplement Bowie, du fond de lui-même, à cent ans il serait encore le meilleur

2º Arcade fire Reflektor

Maintenant je sais qu’en plus, ils sont artistes, avec risques inclus

3º Junip Junip

C’est comme la première gorgée de bière, un orgasme furtif. Line of fire, un must

4º London grammar Metal and dust

La voix parfaite, le son parfait.

5º Etienne Daho Les chansons de l’innocence retrouvée

Il est difficile de vous décrire ce que ce type de chansons si bonnes, depuis l’étranger, ont pour effet sur mes émotions.

6º Depeche Mode Delta machine

M. Gore retrouve la voie de ce que doit continuer d’être DM, un pas plus loin que tous les autres.

7º Dave Stewart Lucky Numbers

Un musicien qui sait faire de la musique, qui aime faire de la musique, qui vit pour la musique, depuis toujours, fan.

8º Demi Mondaine Private parts

Une claque au bon moment, ça fait pas mal

9º Rhye Woman

Une caresse après la claque, ça fait pas mal

10º Volcano choir Repave

Un voyage en dehors-en dedans

11º Stigman Broken skins

Il y a quelque chose de spécial, d’étrange, une invitation à sentir

12º Christine and the queens Nuit 17 á 52

Enorme élégance et les idées claires

13º Some velvet morning Allies

Grand disque de rock pour stadium surpeuplés

14º Fink Fink meets the royal Concertgebouw Orchestra

J’aimerai être cet homme et faire ça, comme ça

15º A singer Must die Venus Parade

Ah ! Mince, on ne pouvait pas voter pour des groupes si le disque n’est pas encore sortis, mais c’est presque fait, ben alors, si ils sont super, les ASMD. La loi est la loi

15º People of nothing A break to cry

Encore frais, mais leur cover de Smaltown boy traine dans mes ouïes et obsède mon âme



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