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Approches toi le Bourbon Kid. Viens ici en face de moi et essayes de croiser mon regard. Ne sois pas fuyant, tu connais bien le monde des morts, ceux qui ne connaissent pas assez de printemps pour savoir si les arbres grandissent suffisament pour toucher le ciel. Tu as le choix des armes, je ne suis pas des gens de cette espèce. Je ne vais pas te combattre de façon traditionnelle. Pas en traite pour autant, je ne suis pas un de ses vampires que tu croises, non je n’ai qu’un muscle tueur, et il est logé dans mon oreille.

Je peux même déjà te dire comment tout cela va finir, tu vas être terrassé, les genoux à terre sous des trombes d’eau et le vent te lacérant le corps de ses bourrasques coupantes. Les histoires que tu vas entendre vont te mettre l’estomac sans dessus dessous. Toi qui n’a pas peur des zombies ou des vampires je te laisse en compagnie de Harold Martinez, conteur émérite d’histoires à donner des sueurs froides et à la peau le loisir de se transformer en une surface granuleuse, tant elle sera prise par l’émotion à l’écoute de cette musique qui ne sait pas faire l’économie de la charge explosive en tension.

« Dead Man » pourrait être ton histoire toi le Bourbon Kid, peut être la notre aussi, à défaut c’est un disque qui chauffe l’atmosphère pour mieux la glacer par la suite. Et moi de finir par la même conclusion que pour « Birdmum » « Dead Man est un disque presque incantatoire, qui a défaut d’avoir encore le visage buriné d’un cowboy a celui presque livide et cinématographique d’un jeune homme qui avance fièrement, les entrailles nouées », le visage buriné en plus. Frisson.




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