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Les après-midi orageuses de ce début d’été sont un peu lassantes, voir parfois source de frustration, surtout quand viens taper sur vos tempes un de ces maux de têtes insidieux fruit d’une semaine coup de chaud / coup de froid (couloirs du métro, clim / no clim des open space) mais elles ouvrent parfois à des belles découvertes une fois la garde baissée.

Ce fût le cas hier, en faisant connaissance avec le second album de Liz Green « Haul Away ! » qui s’était un peu perdu dans les sorties du premier semestre. En onze morceaux, Liz Green compose une pop folk riche et composite où la richesse des instruments ( banjo, clarinette, saxophone, flute, trombone) lui permette de voyager entre les genres ( blues, jazz…) et les inspirations yiddish sur « Ribka », insulaires sur le magnifique « Penelope » voir vers les fonds des saloons du far-west sur « When The River don’t flow ». Les arrangements et les mélodies contribuent à assurer une belle cohérence de l’ensemble, mais c’est surtout, au cœur de chacune des morceaux, la double présence du piano et de cette voix qui donne à l’ensemble une puissance émotionnelle absolument unique. Cette magie opère particulièrement sur « The River Runs deep » (bouleversant morceau d’une grosse minute) ou « Into My Arms », deux morceaux qui émeuvent instantanément entre mélancolie et espoir de jours moins orageux , sentiment déjà au cœur du superbe « Haul Away ! »

« (…)And when you come with me, where all the clouds have gone away, the fears have gone away, the suffering and the rain my love, we’ll haul away my love…no man is an island, we’ll haul away my love ! »

Le mal de tête aussi est parti… « Haul away » then avec Liz Green !




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