Nous n’allons pour nous mentir, et par la même vous mentir, The Parlotones est aussi éloigné de ce qui nous émoustille en musique que l’équipe du Brésil 2014 nous aura émoustiller en football.
En parlant de football, The Parlotones aura fait la cérémonie de l’avant dernière coupe du monde, dans leur pays d’origine l’Afrique du sud, ce qui décidera Coldplay de choisir le groupe pour ces concerts en stade dans la nation de Neslon Mendela.
Donc oui The Parlotones n’est pas à proprement parlé un groupe qui devrait se satisfaire d’une salle de 400 personnes à Paris, le groupe est calibré, et calibre ses chansons pour les stades, comme U2 depuis une dizaine d’années.
Rien donc nous mettre en appétit, mais quand l’envie nous prend de nous frayer un chemin vers quelque chose de surchargé par le monde, de suivre le mouvement, The Parlotones est un groupe mainstream qui pourra faire son affaire, sans être bouleversant. Le groupe semble avoir une démarche estimable, pas totalement dépourvue de la moindre envie de remplir les stades, mais avec une façon pour l’instant honnête de la faire, enfin cela à l’air.
Une sucrerie que nous nous accorderons, comme nous pouvons nous laisser aller l’été en endossant des bermudas et des claquettes, avec ici la sournoise envie aussi de voir les ventes du dernier Colplay rognées par un groupe venant du bas de l’Afrique.