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Jusqu’à présent réputé pour une pop aussi délicate que soigneuse, Niandra Lades se radicalise avec deux nouveaux titres qui ne doivent plus grand-chose aux belles envolées lyriques d’antan. Est-ce la conséquence d’un changement de Line Up ? (Alexandre Costa est maintenant accompagné de Samy Yacine et Matthieu Lopez – bassiste et guitariste chez Garciaphone et The Delano Orchestra.) Qu’importe… Rugueux, querelleurs et martiaux, « Crows » et « Yuk-ae » se revendiquent comme « So 90’s ! ». Et en effet, les ombres de Pinback, Jackpot ou Sparklehorse se font parfois ressentir dans cet amas de chair et de tôles fracassées. Les clermontois n’oublient cependant pas le charme principal de leur musique : la fragilité. Car Niandra Lades a beau durcir le son, laisser l’électricité exprimer un légitime droit de vote, on n’entend qu’harmonies et velours. Bel exemple d’une formation qui, tout en dévoilant une part diabolique, reste farouchement ancrée dans l’exercice de la parfaite pop-song : ce sont des guitares qui carillonnent, une voix qui accepte de se traîner, une pesanteur salvatrice, des chœurs rafraichissants… Et surtout, de sacrés refrains qui accrochent et s’incrustent dès la première écoute.

Si Niandra Lades, en 2015, nous sort tout un album de l’acabit de ces deux chansons, les bilans hivernaux sont déjà certains de tenir l’un des meilleurs disques de l’année.




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