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Violence in the Flowers…Ou la douceur mélodique violentée salement par les machines, des guitares acérées comme des couteaux plantés dans un corps sublime. On ne sort pas indemne de cet EP, selon l’expression consacrée…De ces quatre chansons sanglantes, belles à se damner, taillées comme un polar de James Ellroy. Eclatantes et sombres à la fois. Et poignantes. Ce qu’il y a de plus remarquable d’ailleurs. Cette envie de danser, de pleurer en même temps. De se laisser envahir par cette musique surpuissante, cisaillée littéralement par une basse insensée. Alors bien sûr il y a l’héritage coldwave porté fièrement. A l’instar d’un Jessica 93, tout est déjà dit, tout est pourtant encore et toujours plus neuf. D’une énergie électrique/électronique irrésistible. Cette voix froide, mais qui émeut aux larmes, des martèlements qui réveilleraient un cimetière.

Des tubes absolus et immédiats, plantés direct dans le cerveau. Et qui n’en sortent plus. Parce que derrière le mur du son, scintillent des chansons. De belles et grandes chansons. Qui existent par elles-mêmes. Avant d’être soufflées par les guitares et les machines. Projetées dans un « quelque chose noir »… Eight, qui clôture l’EP, mais ouvrira les concerts, est démentielle, pas d’autre mot. Une furie totale à rendre fou. Une cavalcade bouleversante et vénéneuse.




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