Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Non je vais pas commencer comme cela.
Les voyages forment la jeunesse et la sédentarité la détruit. Bon là c’est encore pire.
Un lien avec Desireless. Non mais là c’est bon arrêtes deux secondes tes âneries.
Bon je ne sais pas quoi faire alors, en plus j’ai un problème avec la musique venant d’Asie et de Chine en particulier. Au pire cela me fait penser au coté martial d’une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques faisant plus flipper qu’autre chose des occidentaux se rendant compte qu’à la guerre du nombre nous sommes aussi sûre de gagner que Vivagel dans une guerre sur les nouilles congelés contre Suzi Wan. Ou au…..pire encore, à cet accompagnement musical proche de la soupe industrielle que nous déversent les enceintes crachoteuses d’un restaurant asiatique après avoir joué à la bataille navale avec la serveuse.
Alors il y a bien la faciliter de me plonger dans la feuille de presse, mais celle ci est tellement descriptive et parfaite que je n’ai qu’à la recopier pour vous expliquer le pourquoi du comment de ce projet. Hors si la Chine est le royaume de la contre façon avec les Républicains, nous ne le sommes pas sur ADA. Adrien Durand et son équipe sont à ranger dans une lignée en haut de laquelle LCD Soundsystem trônerait. « Xingye » est un voyage dans une Chine qui se transformerait encore plus vite, à tel point qu’elle allongerait ses frontières jusqu’en Afrique (Love Soup). Une Chine fantasmée, pleine de couleurs de joie et de danse, ce qui pourrait devenir crédible si Ai Weiwei portait des oriflammes avec une liberté absolue.
Mais ne boudons pas notre plaisir avec cette musique qui nous plonge dans un univers faisant le grand écart sans ne jamais craquer la couture de son pantalon. Un disque que l’on proposera au gérant de son restaurant chinois habituel, un disque que l’on offrira aux interdits du voyage, un disque que l’on proposera quand la moiteur d’une nuit d’été réclamera son lot de musique sensuelle et exotique, celle qui permettra à des peaux brunies par le soleil, de briller sous les traces laissées par des gouttes de sueur perlant comme autant de pierres précieuses provoquant le désir.
Un disque pour ne pas voyager en solitaire. Bon il est temps que je vous quitte.