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Avec ce visage presque juvénile, Irvin Dally pourrait être l’arrière petit fils de Mick Jagger, même si l’auteur de Brown Sugar n’a pas d’autre point commun avec les Stones que le titre de ce morceau.

Né dans le sud de l’Illinois, élevé par un père pasteur, il grandit dans le Colorado, murit en Espagne, passe par Sacramento et Santa Rosa avant d’atterrir à Los Angeles où il habite aujourd’hui (dixit la feuille de presse) d’où le titre de ce premier EP, douce merveille où Cat Power semble se dorer la pilule avec Sun Kill Moon.

Impressionnant de maturité (Brown Sugar en est un signe évident) nous rappelant les prémices de la carrière d’un cousin anglais du nom de Ed Harcourt. Même sens mélodique, jouant de ses facultés vocales, passant par toutes les sonorités de guitares, celles ci sont comme des prolongements évidents de son corps.

Sur « Los Angeles » la voix semble être à son aise sur une folk song qui ne ferait pas tache sur le superbe acadie de Daniel Lanois, Irvin prenant garde quand même de ne pas trop toucher aux textures. Que dire de If I Should Lose My Mind (Radio Edit), pas plus de deux minutes pour un titre qui mérite une vie d’écoute, aussi prenant et beau que peut l’être l’océan quand le mouvement des vagues sont comme des agents hypnotiseurs. Au moment de prendre congé de nous (The Party’s Over) Irvin Dally semble se perdre, un moment d’égarement « youtwobesque », comme s’il ne voulait pas nous assommer dés ce EP.

Irvin Dally impressionne, charme, surprend, au final il pourrait être l’arrière petit fils d’un Stones, la langue moins pendue, la tenue plus présentable. A suivre absolument.




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