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Que représente Jean-Louis Murat pour vous ?

Mon pote Laurent, qui n’aime pas trop les chanteurs français en général, l’a trouvé formidable sur scène au Botanique à Bruxelles, il y a vingt ans. Il a même ajouté : il joue super bien de la guitare. Je me suis dit : tiens. Rodolphe Burger m’a dit une fois qu’on avait proposé à Kat Onoma d’accompagner Murat sur scène pendant une tournée. Alors j’ai dit : ah bon.

Pourquoi avoir participé à ce projet

Mon pote Christophe Esnault adore ce disque, il a vu Murat 172 fois sur scène, et je voulais lui faire la surprise de ma reprise. Il était tout retourné en l’écoutant, et il n’a pas pu aller travailler après. Le but de la musique est de détourner les gens du travail, non ? J’ai vu Murat sur scène à Lorient il y a deux ans, en duo avec un batteur, et c’était très bien. Il était drôle, disponible et prévenant avec les spectateurs après le concert. Et je n’ai pas choisi la chanson que j’ai enregistrée, une idée qui me plaît bien (c’est Gérald De Oliveira qui a choisi pour moi). Enfin, j’ai pu demander à Nelly Cocherel de chanter avec moi, ce qui est toujours un plaisir.

Si vous deviez retenir une chanson de Jean-Louis Murat ?

Cours dire aux hommes faibles, car j’aime le funk, et le solo d’orgue est bien senti. Et puis d’une manière générale, je trouve merveilleux tous ses playbacks chez Drucker. J’ajouterais Nu dans la crevasse, le texte est très bien écrit, ce qui ne saute pas aux oreilles quand on écoute l’album.

Jean-Louis Murat en un mot ?

Aucunidée.

Un album de Jean-Louis Murat ?

Je trouve tous ses albums très bien enregistrés et mixés.

L’héritier sur la scène actuelle ?

Je ne connais rien à la scène actuelle, mais il y a un groupe que j’aime beaucoup et qui n’a rien à voir avec Murat : Mendelson, et son extension récente, Bruit Noir.



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