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Avant de me lancer dans une chronique qui a du mal à venir, je vais sur le net rechercher des informations sur le groupe, le musicien. Mal m’en a pris pour Classe Mannequin, car mes recherches aboutirent invariablement sur une série TV des années post Mitterand pré Chirac, qui a en juger par les photos devaient être à la télévision ce que le fumier est au jardin, cela rapporte, mais ça sent très mauvais.

Si je n’étais pas au point d’ingurgiter l’ensemble des barbituriques sortant de la tête d’un adepte d’une religion qui nécessite que les bras servent de réceptacles aux pieds d’un autre disciple (la confrérie des acrobates peut être), je doutais quand même sur ma faculté de pouvoir parler d’un disque qui avec ses cinq morceaux allaient je le sens me donner autant de fil à retordre que peut le faire un tennis man français face à un médecin (après vérification et téléchargement 5 autres morceaux complétaient ce qui est un album....ah les cd’s promo !!).

Géographiquement ils sont à l’Ouest, venant d’une scène nantaise où les hérauts sont légion , mais où le star-système semble étranger. Underground serait son statut, le métro Classe Mannequin déclinant ses stations comme un arbre généalogique qui ferait de Deerhoof les enfants possibles que Les Flaming Lips auraient eu avec Honey For Petzi et Television (Aprés le mariage pour tous, la GPA à trois). Pop débridée serait la proposition, avec la mélodie comme obligation légale. Car si le groupe s’octroie le droit de déroger aux règles de la posologie, c’est toujours en maitrisant les effets secondaires, rendant même ceux-ci bénéfiques, voire carrément orgasmiques.

Classe Mannequin est une propositon magique, il vous fait découvrir le pire de ce qu’à pu produire la (Kill your) Télévision avec une décontraction qui n’est pas sans nous rappeler les éloges stridents faits par Sonic Youth aux machines à tubes des années 80, prendre le mainstream et le "contreculturer" pour le rendre digeste, voir indispensable à la survie. Prenez vite votre dose et lever les mains pour accueillir les prochains disciples, le grand disque sacré (ou un sacré disque) est dans la place, euh classe.




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