Gablé de retour à Vendôme pour les 25 ans Rockomotives. Petite interview avant leur concert décoiffant de Gaelle, Mathieu et Thomas par Patrice LECOT.

Patrice Lecot : C’est votre 4ème participation au festival, après 2008, 2010 et 2013. Vous venez toujours ici avec autant de plaisir je suppose ?

Mathieu : Oui, on a de la chance d’avoir été invités plusieurs fois ici.

PL : Qu’est-ce qu’il a de plus que les autres, ce festival des Rockomotives ?

Thomas : C’est un festival qui est dans la ville et c’est super agréable parce qu’on peut bouger d’un lieu à l’autre assez facilement, sans prendre de voiture. On n’est pas bloqué au fin fond de nulle part où on ne connait rien, c’est une petite ville bien sympathique et c’est agréable de passer d’une scène à l’autre.

PL : Cette année, c’est les 25 ans des Rockomotives, un cap important. Vous faites partie de l’historique du festival puisqu’il y a un de vos titres qui est sur le triple vinyle édités pour cet anniversaire.

Mathieu : Oui, ça m’a fait hyper plaisir de voir qu’on était sur cette compilation. On est un peu chouchoutés par ce festival j’ai l’impression !

PL : C’est peut-être aussi parce qu’à l’édition de 2010 vous aviez proposé un spectacle avec les enfants de l’école de musique de Thoré la Rochettte (à côte de Vendôme) ?

Mathieu : Oui. Du coup, on a rencontré pas mal de Thorésiens, dont Pierre Lambla, et c’était une expérience hyper chouette cette date avec les enfants.

PL : C’était effectivement un super moment à voir aussi ! Vous avez garder des contacts ? Vous revoyez les enfants quand vous revenez ici de temps en temps ?

Mathieu : on en a croisé 2-3 la dernière fois qui venaient voir des concerts, ils avaient grandis et du coup ils ne disaient plus bonjour...

Gaelle : Moi, j’en ai croisé une qui m’a dit « je t’ai déjà vu quelque part... »

PL : Richard (Gauvin, le programmateur du festival) me disait qu’ici Gablé était une des têtes d’affiche cette année. Ca fait quoi d’être une tête d’affiche ?

Mathieu : C’est bizarre. Ca ne nous arrive pas souvent. Du coup, il faut se lever plus tôt parce qu’on joue plus tard et qu’on fait les balances en premiers. Ca met un coup de pression supplémentaire parce que les gens ont déjà vu plusieurs groupes avant, et donc ils peuvent comparer, alors qu’avant on était les premiers à jouer donc le public ne pouvait comparer avec rien d’autre...on va voir ce que ça va donner !

PL : La contrepartie, c’est que comme jouez en dernier, vous êtes prêts tout de suite pour faire la fête !

Mathieu : Oui mais faut attendre la fin du concert. Mais c’est ce qu’on faisait déjà quand on jouait en première partie !

PL : Depuis la sortie de votre dernier album « Jolly Trouble » en avril, vous avez fait une quarantaine de dates. Pas trop fatigués de sillonner la France et ses alentours ?

Mathieu : Ca va ! J’ai l’impression que c’était un peu fatigant quand c’était soutenu mais en ce moment c’est 3 dates par semaine. C’est un rythme qu’on a pris et que je trouve plutôt supportable , voir agréable.

Interview réalisée par Patrice LECOT au festival des Rockomotives à Vendôme le 27/10/2016

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