C’est un duo composé d‘une New-Yorkaise et d’un parisien, Nicolle Rochelle pour elle et d’Antoine Chatenet pour lui. En fusionnant leurs musiques, les deux font naitre une pop Electroswing élégante et furieuse, qui saura vous faire danser, sans pour autant perdre votre dignité de rockeur indé qui ne se balade jamais en vacances sans ses T-shirt de Joy Division, Sonic Youth, Pavement ou des Talking Heads. Les deux sensibilités, d’elle et de lui se rencontrent avec bonheur, réussissant une fusion attractive, pouvant même chercher ses tentations vers un son début du 20e, nous plongeant dans le Paris coquin et dévergondé des cabarets. Le rap américain prend la poudre d’escampette, s’éloignant des rues mal fréquentées pour une sorte d’érudition façon French touch envoyant dans les culs-de-sac les ridicules ersatz d’une fusion fabriquée. Chez Ginkoa il y a une intelligence de chaque instant, transformant l’étonnant en une évidence. L’addiction est à prévoir.