> Critiques > Labellisés



Suite à l’album For my crimes qui fut activement relayé par la presse musicale, je me suis aperçu qu’un autre projet de la chanteuse américaine était sorti dans un relatif anonymat. Il s’agit de ce disque en duo avec le guitariste et compositeur Stephen Brodsky qui a officié dans bon nombre de groupes (comme Cave in ou Converge dans un registre plutôt metalcore). Vous ne serez donc pas étonnés de trouver ici un univers où la guitare prédomine ; plutôt atmosphérique mais aussi bien électro-acoustique qu’électrique, en fonction des titres, avec Marissa Nadler survolant l’ensemble de sa voix de mezzo-soprano. Le piano est également présent, imposant une teinte assez fantomatique à plusieurs titres. Deux covers figurent aussi dans l’album : l’épique Estranged des Guns n’ roses repris en apnée dans une version inspirée d’une vidéo où l’on voit Axl Rose nager avec des dauphins, le tout faisant référence au trip quasi new age de leur Dolphin autocracy. Une autre reprise, pour clôturer l’album, avec In the spite of me des Morphine ; Nadler et Brodsky invitant même Dana Colley en guest ; bien, qu’ironie des crédits, le saxophoniste baryton et ténor ne figurait pas sur la version originale du mythique Cure for pain (où il s’agissait d’un simple mais très émouvant guitare-voix).

Entre drone et flower, l’album, ainsi bien nommé, nous invite à partager un univers très intimiste ; à la fois folk, si l’on imagine un paysage bucolique sur fond de ciel d’orage menaçant ; ou carrément gothique, si l’on se projette dans un paysage plus urbain, fait de pierre froide et de gargouilles immobiles veillant sur une ville en proie au pêché.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.