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Parue en 2010, ce premier Ep, œuvre de More yellow Birds méritait assurément une remise en avant avec quelques titres en plus. Ayant tiré son nom d’une chanson de Sparkhlehorse, More Yellow Birds est une forme de chaînon manquant entre les Smiths, Belle and Sebastian et The Notwist. Les 9 morceaux (10 avec un remix) témoignent d’une justesse mélodique mise au service d’une forme de retenue dans l’interprétation, jouant et chantant avec la méticulosité d’une libellule se posant sur l’eau, glissant comme pour ne pas provoquer le moindre rond dans l’eau. Sensible et solaire, More Yellow Birds semble reprendre à son compte la réponse qu’il nous avait faite le temps de son interview autour de sa participation au tribute Grandaddy au sujet de ce que représente pour lui le groupe : « Avant tout des compositions géniales, touchantes. Sous de faux airs nonchalants, Jason Lytle, accompagné de ses acolytes, était aussi un virtuose pour imaginer des arrangements très inspirés. ». En transformant sa mélancolie en musique, More Yellow Birds s’inscrit dans une lignée de musiciens qui ne font pas de bruits à l’extérieur, mais provoque un écho intense à l’intérieur de l’auditeur.




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