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« Paar Linien. Qu’on peut traduire de l’allemand par « quelques lignes », reflète la tentative d’écriture de Nicolas Stephan de faire cohabiter au sein d’un même morceau des « lignes » musicales autonomes, parfois contradictoires, et de garder la tension issue de ces contradictions pour faire naître de la poésie, de la « poly-musique », de la « polyrythmie » de la « polytonalité », et des musiques qui sont malgré tout aussi populaires que savantes, et originales. ». C’est ainsi qu’est présenté cet album de Nicolas Stephan réalisé en collaboration avec Basile Naudet, Augustin Bette, Louis Frère. Vous dire que je suis resté hermétique à ce disque serait, vous mentir, car même dans le plus obscur des disques, j’aime me perdre, me faire chahuter, et avec « Paar Linien » ma perte de repère ne pouvait que me satisfaire. Vous dire que je me suis régalé, serait aussi vous mentir, tant je me suis concentré sur ces constructions aléatoires, tentant de retrouver les ébauches communes, faisant de l’écoute de ce disque, non pas une rencontre artistique, mais une forme de jeu de piste, de Cluedo musical. Vous dire que « Paar Linien » m’a ennuyé serait également vous mentir, car le jeu laissera quand même la place à l’émotion et surtout à la projection vers autre chose (Grand Marguerite) nous offrant des lignes de fuite possibles et colorées, volatiles, débarrassées d’un carcan qui pourrait sembler dogmatique (même si « Acts of Violence » a du mal à s’arracher aux préceptes de départ). Vous dire que Paar Linien est un disque à écouter absolument ce ne serait ni faux, ni vrai, il y a dans cette musique tant à prendre, que le risque de vous dire de le laisser serait trop grand, surtout que comme toute poésie, le contexte dans lequel nous l’accueillons est aussi une des couleurs de cette même œuvre. Un disque Poly-sensitive, un jeu du hasard.




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