> Critiques > Labellisés



C’est avec un concept aussi fumeux et usé jusque-là corde par les séries ou les films d’anticipation, que Pulsar Ensemble, emmené par Filipo Sala élaboré ce deuxième album, au nom énigmatique de « Bizarre City » . La ville qui nous est décrite ici, l’est via une vision surélevée et c’est ce qui donne à l’ensemble une distance qui nous empêche de prendre les artères nous amenant de quartier en quartier sur des navettes post-rockienne, longeant des quais cinégéniques (Bizarre Secret) entre psychédélisme et électronique, mais avec le regret de ne pas donner à ce tourisme imaginaire les aspérités du grand dans l’inconnu. Les neuf quartiers de cette ville imaginaire sont comme fermés au dialogue, semblant être régies par la même stabilité dans l’incommunicabilité que les provinces de l’ex URSS avec la pieuvre russe. De bonne, voir de hautes factures (Timelapse / Waiting) le post rock du groupe prend ses quartiers d’été dans les faubourgs habités par le tribut Mogwaï, laissant un trou béant dans la clôture pour laisser passer un jazz libre et insouciant. Entre la diagonale du fou et les esquisses d’un urbanisme réfractaire à l’ouverture, Pulsar Ensemble dessine la carte d’une ville imaginaire dépourvue d’un boulevard circulaire, d’un lien.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.