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Rentrez les enfants, le choc thermique sera trop grand. La canicule qui recouvre nos contrées va finalement transformer nos corps, et la chaleur sera comme une source de vie, comme l’est la cigarette pour certain, l’alccol pour d’autres ou le sexe figure impsé pour l’ancien présentateur de la grand messe du journal des visiteurs du soir. Le froid sera une contrainte absolue, et celui ci ne sera pas accueilli par l’approbation, comme une punition à la brulure cinglante, quand la chaleur deviendra le baume.

En six titres, Klymt revisite la musique du froid et de l’obscurité. On y retrouve Aphex Twin dans l’art de la décomposition (Blind Fish), Liars pour la pulsion bestiale du boucher vegetarien mais amateur d’un sang noir, The Cure dans le décorum sybillin, comme un jeu des poiints à relayer pour aboutir à une forme, et enfin l’after punk pour le graal definitivement inaténiable, car l’oeuvre d’une époque repartie à la vitesse de la lumiére noire. Il est touchant de voir un groupe se debattre avec son incapacité à se resoudre à l’impossibilité de pouvoir le faire. « Murder on The Beach » tord le cou de ses contradictions, non pas pour les tuer, mais pour en faire autre chose, s’inventant le plus grand des espoirs impossibles (vous les voyez couler les larmes fonçées sur « Blue Song »). Entre « Mood », tube imparable, refrain qui vous mettra le frisson absolu aprés vous être perdu dans les méandres d’un épisode survitaminé de Stranger Things, « Stay At The Bottom » vous transformant en une boule de billard dans le village de Portmeirion, ou la chanson titre « Murder on the Beach » comme si Thurston Moore faisait amende honorable à Kim Gordon, dans l’ultime râle d’un techno au bout du rouleau.

Avec Klymt, Rouen est devenu la capital d’un désenchantement créatif, le havre de guerre des vents contraires et des avancées improbables.




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