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Cette compilation annonce la couleur, et si on en juge par la track list il est évident que toute cette bande ne risque rien si l’on excepte Sonic Youth qui se pourfend (Male Slunt) d’un énorme morceau de moins de 2 minutes sans rythmique et en pleine désertion des larsens. Dans cette masse de titres nous avons donc essayé de sauver ce qu’il pourra l’être le jour du jugement dernier. On prendra soins tout d’abord de Antietam une réincarnation du Ghee Club pour ceux qui s’en souviennent. Puis his name is alive, un cuivre amant de Chet Baker accompagnant un gospel qui s’ignore et qui préfère se faire attendre. Bro. Danielson est l’auteur d’une chanson qui perd le contrôle d’elle-même. Quand Beck retrouvera son simple humour, il pourra à nouveau nous gratifier d’un morceau de ce type. John Wilkes Booze est une véritable alternative au tatapoum à outrance. Comment refaire le Dry de PJ Harvey en s’amusant à un casse briques aux niveaux multiples. Fatalement 80’s dans son son, ce morceau déglace un plat pour nous faire un soufflet gonflé. Du talent à donner avant de le revendre. Sublime, Cynthia Dall l’est. Une folk song en arrière salle, où doucement s’installe un jeu de voix se repondant ou se croisant. La touchante complainte tremblante de Lovers sera à ranger à côté de Suzanne Vega. Peaches quant à elle n’a qu’a bien se tenir GARY TRAIN !!!! arrive, et elles sont NRV. Les furieux de Buff Meways vous encouragent à considérer vos murs comme des amis afin d’engager une partie de catch amicale avec, ou bien avec les très indie pop rock The Charades. Total Sound Group Direct Action Committee quand à eux ils se sont abreuvés dans les verres de Gallon Drunk. Pour Biography of Ferns Pavement devrait demander une part sur le capital, à moins que Setphen Malkmus ai préféré se frotter à Need New Body et son rythme en ligne mélodique pour un carambolage qui ne se donne pas de limite. Des limites Devendra O Branhart en a, celles d’un adepte de la six cordes désaccordée et juvénilement rebel à la Sentridoh. Dans la série des horribles petits canards c’est au tour de Thanksgiving en live. Shane Mc Gowan dans le plus simple appareil. Terrifiant de manque de justesse, mais aussi terrifiant de beauté. De l beauté à l’attendrissement, il n’y a qu’un pas que nous franchirons avec Nedelle, un groupe vocal féminin gentillement attendrissant comme une fleur éclose. Pour la suite la fleur va prendre du plomb avec Sahara Hotnights, Riot Girl, punk rock enervé. On imagine bien l’enregistrement de ce morceau avec un litre de valstar comme éclaircisseur de voix. Par contre Dead Meadow sera un chat dans l’éther à grand renfort de guitare limpide, avec une vraie beauté dans les effets. The Decemberists lui finira avec son songwriting parfait qui se dore au fur et à mesure de son avancement. On ne pourra alors que prendre une bonne bière après tout cela, et vous une aspirine si vous avez réussi à finir cette chronique. Bonne pioche.




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