Au commencement mon fils tu auras un nom, un nom qui claque qui soit à la fois universel et à la fois symbole d’une idée ou d’une chose qui travail l’homme et le conditionne à agir d’une façon. Puis, mon fils tu auras le soin de te façonner une attitude, tu prendras ce qu’il y aura de plus sec de plus rêche dans l’histoire et tu en feras ton univers ton art de vie. Ensuite tu te laisseras influencer avec goût, laissant les gros trucs voyant à tes voisins de pallier pour ne prendre que ce qui se rapporte le plus à ton nom et à ton attitude. Au final mon fils tu auras réussi à mélanger le punk au début de PJ Harvey, le son du velvet à la sécheresse d’un direct de tyson. Mon fils, si tu étais là en 2003 tu serais un duo, le meilleur duo du monde, tu serais les kills et tu entonnerais d’une façon bougrement universelle et tranchante un hey fuck the people à la manière d’une fille loin du cliché riot girl plus prêt de patty smith que de courtney love. Mon fils tu serais alors mon fils unique et préfère jalousé par tous les autres parents, et ne voyant plus de raison de continuer tu resterais le dernier à percer mes oreilles. L’un des disques de l’année est une construction simple, dans des habits simples, une attitude simple et un mot d’ordre simple, vous pouvez penser que nous allons être les rois du monde mais nous vous emmerdons à grand coup de suck and run, avec le plus beau rire du monde en fin de bande après l’expression de toute notre gratitude via un grand coup de ballade venimeuse et grandiose. Les kills m’ont tué mon fils !. ÉNORME !