Avec Didier Wampas, Tony Papin et La Souterraine, ignatus fait parti de ceux qui ont permis, et qui permettent encore, de faire connaître Jean-Luc Le Ténia et son oeuvre.

Le premier en reprenant en concert (comme un hymne son morceau) éponyme Jean-Luc Le Ténia, le second en s’occuppant avec fidélité et ténacité du site https://teniadiary.fr/ où se trouvent ses albums en téléchargement libre, les troisièmes en publiant à rythme soutenu des compilations hommage Mausolées, et il y a ignatus...

ignatus avait publié sur son label une compilation nommé en toute objectivité Le meilleur chanteur français, son seul album sorti sur un label d’ailleurs, le reste de sa gigantestque discographie étant autoproduit.

L’émotion est donc palpable sur ce bel ensemble de reprise, le piano préparé apportant par légère touche une dissonance qui fait délicatement écho au paradoxe de cette situation.
Son oeuvre est de plus en plus visible et reconnu, presque célébrée mais lui reste toujours aussi mystérieux.
Jean-Luc Le Ténia a beaucoup donné, beaucoup raconté de sa vie, mais chaque note fragile de piano, chaque parole, même drôles et décalées, rappellent le mystère d’une existence.