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Do Not Machine nous arrive d’une ville forte du rock d’ici, comme si sous la douceur angevine des volcans devaient s’éveiller. Fondé en 2018, le groupe composé d’Alex (Zenzile, Glass), Ben (Last Time Yoo- doo), Cam et Etienne (Daria, L’A.N.E) propose avec ce second album une plongée dans les méandres de l’indie rock en utilisant comme matériel une combinaison heavy rock qui ne laisse pas de place au hasard. Après un premier album Heart Beat Nation sorti en 2020, qui percuta de plein fouet la crise COVID, le groupe a décidé de façonner ce nouvel album comme un exutoire à ce rendez-vous raté entre un disque et son public. En neuf titres qui oscillent entre ballades rugueuses dans les standards de Pearl Jam et Mudhoney (Insomnia / Constellation) missiles à fragmentation à la Mogwai (Portrait Line, pierre angulaire du disque) et jeux sonique (l’emballant Glass Kingdom), le quatuor tisse une toile avec du fil datant des 90’s, combinant les mouvements de cette décennie bénie, lui préférant le tissage hardcore à celui trop popisant, tentant avant tout de briser nos défenses immunitaires auditives au profit de la recherche du Graal absolue pour une toile, la tension. Décharge d’électricité troublante.




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