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Les fans de Low vont se demander quelle posture adopter quand ils vont écouter l’album solo de son ancien membre Alan Sparhawk. Qu’à cela ne tienne, choisissez celle qui sera la plus confortable pour votre postérieur. Les voix vocodées sont juste insupportables, les textes gogol, les claviers ça va, pas trop dur - un ou deux doigts auront suffi à en tirer des sons - la batterie, fastoche - y en a pas - vu que c’est des machines qui font les tching-tching. C’est pas trop, trop fatigant intellectuellement parlant. Sensiblement, c’est un autre sujet, développons.

Bonjour l’angoisse. On se rappelle vaguement un duo infernal chanté entre Keren Ann et Bardi (Lady and Bird) sur lequel on ne pouvait qu’exploser de rire, ou pleurer de rage tellement on le trouvait mièvre et d’une bêtise abyssale. Sentiment de frustration, envie de tout péter (le PC, des fenêtres, des assiettes, des balais-serpillères : oui, le bureau d’ADA tient dans une cuisine en fait)… Alors "bon courage", Alan Sparhawk sort TOUT un album qui ressemble à UN seul titre de Lady and Bird (vous vous en souvenez forcément, c’était il y a vingt ans et on sait que vous êtes cool et vieux, cool et vieux, cool et vieux, et qu’on vous la fait pas à vous). Preuve est de la stupidité dont ces gens (de nos âges) étaient déjà capables, à l’époque. Ils étaient en même temps jeunes et morts. Morts-nés, c’est comme ça qu’on dit ? Tellement fake, par pitié, ayez pitié des chroniqueurs, arrêtez de nous prendre pour des buses, déjà qu’on est mal payés.

On vous promet que c’est vrai (l’extrait de l’interview date de 2003, TOUT est véridique), lisez plutôt : « Officiellement, deux êtres, “Lady” et “Bird”, ont pris possession des corps de Keren Ann et Bardi. Ne leur demandez donc pas des nouvelles de ces artistes. “Nous ne les connaissons pas, nous avons juste pris leur enveloppe corporelle et ne ne pouvons pas parler en leur nom” répond Lady derrière ses lunettes noires. Sachez donc que Lady (qui a un joli tatouage bleu cobalt à la cheville gauche) et Bird sont deux enfants qui refusent de grandir parce que les grands sont méchants, qui vivent dans leur bulle, et que les chansons qu’ils ont enregistrés, coachés par leur ami (imaginaire ?) Shepard sont le témoignage de leur ancienne vie ». Source : epiphanies-mag.com

« Je m’excuse » comme disait feu mon grand-père paternel, mais là c’est un peu too much, ça me donne envie de pondre un hashtag #foutagedegueuleleschéperlaisseznoustranquillesnouslesgueux Ouais, onze titres qu’il nous propose Alan Sparhawk… allez les fans de Low - et les curieux... « bon courage ».




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