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Une review qui s’ouvre sur du rien à voir, prend des détours et s’attarde sur le superfétatoire, n’est-ce pas charmant ? La dernière fois qu’en concert j’ai vu un groupe dont le patronyme se terminait par -ox, c’était à Concarneau en 1991 : les Smallpox jouaient dans un bar de marins en face de la criée – de la soirée au boulot, quinze pintes, quinze mètres, facile. Le groupe – fusion avant l’heure – malaxait maladroitement rock alternatif, punk et hardcore : il y a que le mélange des genres, c’est casse-gueule et ce n’est pas Spiritbox qui me contredira, tant s’éparpille Tsunami Sea, le second album du combo canadien fondé à Victoria en 2017. Le quatuor mené par l’intense Courtney LaPlante, fort du succès commercial de Eternal Blue (2021), oscille entre screamo et metalcore, soit l’alternance de couplets hardcore / speedcore hurlés, de ponts shoegaze / gothiques / drone folk et de refrains mélodieux ultra mainstream. Ainsi, les onze compositions de Tsunami Sea, aussi acclamées soient-elles par la critique metal (cheveux longs, idées longues), lorgnent fort vers la rengaine gominée à destination d’étudiants californiens en manque d’excitation superficielle – tautologie. Quitte à headbanger un briquet à la main, l’on préférera sans surprise Eva Korman à Courtney LaPlante, et Rolo Tomassi à Spiritbox.




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