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C’est probablement ce qui a séduit Bernard Grancher, d’ Astra Solaria, à n’en point douter : les MACHINES ! Ricky Hollywood en fait un excellent usage sur cet album très French pop. On plane comme sur les fusées-rockets de Air ou de Sébastien Tellier, et ce dès « Musaac ». Ricky Hollywood se fait très « papa bon enfant » sur ce premier titre et tant mieux. Les textes sont sucrés façon Voulzy, et tant mieux.

La variété french touch on connaît et on l’aime. Ce sont des nuits entières passées à danser tout trempé de transpiration au Café Curieux de Rouen, dans les années 2000. Ricky Hollywood et son « Chelou Toi » nous ramène à cette période oh so dansante où les boulots n’existaient pas, sinon alimentaires, où les enfants n’étaient pas nés, où les Zoé électriques n’étaient ni inventées et encore moins achetées à crédit grâce à la banque.

Ricky Hollywood nous emmène, non pas à Los Angeles, mais bien à Rouen, tandis que Tahiti 80 disparaissait de notre vue, auréolé d’un succès bien mérité. Cette variétoche acidulée nous donne envie - non pas de regretter - mais de nous tourner vers un passé digne de My Old Ass (excellent film, à regarder d’urgence vous les quinqua et les autres) passé auquel on ne changerait rien, pour rien au monde, pas même notre futur incertain. Douce moquette, tendre fumette, canapé marron et baby-foot à tous les étages, vive Ricky Hollywood et sa pop bien achalandée !




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