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Ce ne sont pas les menaces d’un des membres de ce duo qui changeront quoi que ce soit des lignes de cette chronique. Ancien guitariste du seul groupe dans lequel votre serviteur à sévi (quand je dis sévir je suis loin du sens premier de ce mot) le sieur Le Bigot et son acolyte ont une fraîcheur étonnante à cet âge quasi canonique si l’on en juge par l’âge de certains groupes. Aussi déjanté que peuvent l’être certains morceaux de Sonic Youth (yellow moon) loin du larsen, Poppy no good s’amuse à rendre à la musique sa fonction première, le plaisir. Les nostalgiques des chansons presque douces des Thugs (room), ou encore les fans du Noir Désir rugueux (five) trouveront leur compte. Si l’on excepte une resucée lushienne dans le caveau de My Bloody Valentine (ma belle enfant sale), ce EP réussi à nous séduire. Bidouilleurs et bricoleurs, le duo pas dénué d’humour (haremus papam), manie à merveille le contre pieds, jouant à l’image du Beck d’odelay avec tout ce qui peut traîner quitte à contourner les règles même de la fission nucléaire ou de la mécanique quantique. Il souffle un vent d’Ouest, un vent neuf et frais qui nous éloigne des disques des suiveurs incultes de la frange oecuménique des modes fétides. Qu’est-ce qui est rouge et noir et qui monte monte sans descendre….. Poppy no good & the phantom band.




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