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Giardini di mirò, sextet italien, a sorti en 2001 un 1er album " rise and fall of academic drifting ", sorte de post-rock assez réglementaire avec ses moments calmes et ses moments plus agités. Sont venus ensuite quelques eps et un 2è album " the academic rise of falling drifters ", constitué des morceaux du 1er album remixés par des artistes de la scène électro comme Isan ou Dntel pour les plus connus. Punk… not diet ! est donc le 3è album du groupe, qui prend ici une direction différente et sort les grands moyens : on compte pas moins de 10 invités ! Ici le groupe livre des morceaux à tendance pop, étirés, parsemés ici et là de beats électroniques discrets. La grande force de ce disque réside dans les arrangements, riches et subtils (trompette, violon, accordéon, banjo, piano, violoncelle…) et dans la diversité des genres musicaux et des ambiances. Si le disque sonne majoritairement pop, l’on retrouve aussi des influences slowcore et post rock dans quelques morceaux : " dolphins are here… ", à l’arrangement minimal piano/violon, respirant la mélancolie et rappelant Dirty Three ; " last act in baires ", ballade épurée portée par une voix cristalline, quelque part entre Low et Slowdive ; et enfin Le morceau de l’album, " once again a fond farewell ", qui se démarque par son atmosphère sombre et pesante, son chant masculin torturé, ses boucles électroniques hypnotisantes, sa beauté glaçante et hivernale… morceau qui aurait eu sa place dans l’excellent dernier album de Hood, cold house. Un très bon disque du début jusqu’à la fin.




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