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Depuis que l’homme a décidé de coloniser le système solaire il envoie des objets en ferraille qui finiront par brûler au-dessus de nos têtes ? D’autres auront la chance de partir à l’aventure au milieu de cette espèce de nulle part se situant non plus en distance métrique mais en distance temporelle. Dans ces objets nous y mettons nos " choses " en souhaitant qu’une âme extraterrestre tombe sur celles-ci et nous décode. Pour la prochaine mission il serait bon d’y envoyer Cosmet Nihil de Christophe Bailleau, qui a lui tout seul à peut être trouvé la formule magique pour que la rencontre, avec ces supposés peuples, ne finisse pas en boucherie verte à la Tim Burton. Cosmet Nihil est le bruit que fait une guitare acoustique quand elle se trouve dans une zone de dématérialisation des textures. Là le son se fait fil d’Ariane et ne termine jamais, sans pour autant créer un brouhaha sans nom. Ici les petites perceptions sont à l’honneur, elles sont le moteur à combustion lente d’une musique de repos physique mais pas intellectuel et amulette qui termine cet album fait attention de ne pas casser un équilibre fragile, lorgnant vers une approche toute asiatique, vers une sagesse que nous devrions communiquer avant toute chose. Christophe Bailleau doit rêver d’altitude pour ne pas être imprégner du bruit de nos vies. Magique.




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