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  • 3 janvier 2005 /
    Mickey 3D
    l’interview

    réalisée par gdo

Interview réalisée via mail en mars 2004 au lendemain des victoire de la musique

Au lendemain des victoires de la musique les Mickey 3D cassaient à demi leur vacances pour repondre à l’interview la plus rapide possible, avec des questions plus longues que les réponses.

Comment vous sentez-vous après les victoires ? Pas trop la sensation de vertige ?

— Non tout va bien, on est rentré dans notre village, ou rien n’a changé si ce n’est la boulangère qui tremble quand elle vend du pain a mickey.

Pour en revenir à cette soirée, n’est-ce-pas pour des groupes " indie " l’occasion de sortir de l’anonymat. Une tribune comme une autre ?

— Ben oui, pour une fois que l’on peut montrer au grand public autre chose que la starac’ ou autre produit de la télé-réalité, ça fait plaisir

Pour en finir avec ces victoires, pourquoi n’avez vous pas chanter la version de respire dés la première interprétation ? Est ce un acte spontané ?

— Comme on savait qu’on allait la chanter 2 fois, on a préféré le faire en fin de soirée.

On vous sent loin du systéme (le docu sur le dvd le montre bien) mais sans travailler cette attitude. Vous gardez toujours à l’ésprit cette notion d’intermittent, jusqu’à enregistrer un live chez vous plutôt qu’au zenith. Ce qui me fascine chez vous c’est cette incroyable façon de balancer des horreurs sans crier sans hurler. C’est pas frustrant en live de chanter Mimoun dans la liesse, même si comme vous le dites dans le dvd c’est chaque soir différent ?

— Non ce n’est pas frustrant car derrière les gens en liesse, il a des gens qui écoutent .

A propos de votre écriture je pense beaucoup à Bobby Lapointe, vous me proposez qui d’autre ?

— Je sais pas , je ne me suis pas posé la question.

Quels sont les influences de Mickey 3D d’ailleurs ?

— C’est difficile, car on écoute autant les beatles que Archive.

En revenant aux textes, je lisais que le dernier album devait être festif, et puis est arrivé ce qui est arrivé. Votre chance ce n’est pas aussi de pouvoir faire du " documentaire " sans passer pour les chiants de service ?

— On sait pas.

Vous ironisez sur les gens raisonnables. Etes-vous si déraisonnables ?

— Non, la chanson " les gens raisonnables " parlent un peu de nous tous, on est tous plus ou moins raisonnables en certaines situations.

Une chanson d’amour forte comme ma grand-mère est-elle difficile à chanter au milieu des autres textes ? Est-ce le nécessaire contrepoids ?

— Ma grand mère est une chanson légère que je chante naturellement et qui ne me demande pas plus d’effort que les autres.

Une chanson comme les enfants mixe pas mal de style. C’est cela enfin de compte Mickey 3D ? Le mélange avant tout, sans frontière ?

— Oui, on apprécie tous les styles de musique de toutes les époques.

Cette chanson pour Indochine c’est un heureux accident ? Vous n’avez pas peur d’être le groupe qui a ressuscité Indochine ?

— Non, c’est le public qui est revenu vers Indochine.

La tension est rarement présente chez vous, comme balayée d’une moue boudeuse ? Sur la peur elle est présente et accentuée par le clavier. C’est votre façon d’évacuer cette " rage " ?

— Non, c’est des restes des années 80.

Car en définitive le risque ce n’est pas d’être le groupe " gentil " de service ?

— Pourquoi c’est pas bien d’être gentil ?

Respire chanson de l’année, mais Amen est pas mal non plus pour le titre ?

— C’est clair.

On sent votre implication sur le sujet des intermittents jusqu’au bonus sur votre cd. C’est aussi votre statut ? La face cachée des paillettes, tout le temps sur la corde raide ? Mais n’est ce pas là la seule façon d’avancer…dans l’adversité ?

— carrément.

Comme fan de foot et de musique j’aime les liaisons entre les deux (georges Best / wedding Present). C’est un vieux rêve d’écrire sur le maillot vert ?

— Oui, mais en évitant la chanson festive du supporter basique.

" merci d’être passé nous voir " " merci d’avoir passé un moment avec nous " c’est pas vous dans ces deux phrases, tout vous. Vous restez le groupe qui jouait dans les pizzeria et troquets. N’est ce pas là l’essentiel, la rencontre sans la fracture de la position ?

— tu l’as dit mon kiki.

Quelque chose à rajouter avant de nous quitter pour des vacances nécessaires ?

— Allez les verts !!!



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