S’échapper de son groupe n’est pas chose facile. Vous pouvez blesser votre fratrie en lui faisant un enfant dans le dos, vous pouvez vous blesser avec des ustensiles inhabituels. Échappé du 16 horsepower, David ne subira aucune des deux conséquences. Pas totalement affranchi de son gang, David repasse là où les chevaux sont déjà passés maintes fois en toute quiétude (la peur au ventre en pointillé). Plus de rage mal rentrée, peut de tension jouissive mais au combien impressionnant. On plonge dans les ruines même de l’histoire de David mais si la foie est là, la flemme elle vacille. Comme une fin de cycle (ratée) David se laisse aller sans exercice de style, ni caprice idiot à la mélancolie et au recueillement. Espérons juste que cette escapade solidaire redonnera un nouvel élan à nos chevaux préférés.