Retour au quotidien. Tel un joueur de la ligue des champions, qui verrait en ces tributes l’occasion d’entendre une musique lui donnant des Fourmies dans les jambes, il faut savoir se replonger dans le quotidien (et quel quotidien quand même) des compilations ADA. Après « l’échec » du volume 21 (le plus bas nombre de téléchargements de l’histoire des compilations ADA) il aurait été fou de se replonger dans une double, voir de changer ce qui a toujours fait la forces de compilations ADA. Bon pour la folie, on repassera car ce Volume 22 va être suivi, tel un ailier du Real par Alves, par le Volume 23.

Pour ce volume 22, une première partie très pop, une bonne façon de chantonner sous le soleil de cet été (trop) précoce, avec le retour de Landscape, les découvertes de Calhoun ou Agent Riddons, et enfin Porco Rosso, attrape cœur enfin présent sur une compilation. Pour la seconde partie, quelque chose de plus rêche, de moins direct, et l’occasion de tester l’ouverture d’esprit des intégristes des compilations ADA (il y en a, j’ai des noms) avec entre autre les inquiétants Stupeflip. On notera le retour de Call Me Loretta ou de Tremore, et celui d’une habituée, Watine pour redonner de la clarté à tout cela. Au final comme à son habitude ADA vous propose des talents confirmés et des talents qui ne demandent qu’à trouver un auditoire. ADA vous fait aussi traverser la planète sans jet lag. Remerciements vont aux artistes et aux labels pour cette confiance, à Nhusao pour sa patience, et son sang froid (je suis infréquentable), et aussi pour son carnet d’adresses dans lequel est Myriam Waldbillig (http://www.myriamwaldbillig.com), qui a réalisé l’artwork de ce joli volume 22.

La suite c’est pour tout de suite….mais d’ici là fee free to download.