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On peut dire que sur ces sept titres, les influences de des deux Julien (Garnier et Gaulier), si elles sont perceptibles, sont cependant parfaitement assimilées et se voient ici magnifiées par une série de morceaux folk magnifiques, desquels se dégage l’ombre de Neil Young, bien évidemment, ces guitares boisées et la voix rappelant le Canadien de fort jolie manière. Cependant, et comme le dit la petite bio accompagnant le cd, des éléments propres à Nick Drake, Franck Black, Paul Mc Cartney ou encore Brian Wilson parsèment ce disque. Mais en aucun cas, les compos du duo ne sonnent " pompé " ; les deux complices s’appuient sur ces bribes pour produire une musique qui n’est due qu’à eux-mêmes et qui pourrait, au vu de sa qualité, les mener loin. Le superbe " Too much space ", qui lui me rappelle Swell, nous met d’entrée de jeu dans le bain, superbe titre folk-rock à la voix délicate orné de guitares gentiment rock sur la fin, sinon magiquement acoustiques sur la quasi-totalité du morceau. " I need some time " aux harmonies vocales envoûtantes, avec ces six-cordes aigrelettes et douces, confirme la bonne impression laissé par le duo, de même que " Easy " qui intègre les mêmes bonnes idées et le même génie d’écriture et de composition, et dont on ne peut s’empêcher de reprendre le " It’s so eeeasy, to break up… " avec enthousiasme et de mimer le petit riff qui enjolive cette chanson au point d’en faire un éventuel futur standard folk. De surcroît, les dernières secondes de ce titre offrent un rythme quasi hip-hop trépidant qui ne fait qu’en accentuer la valeur. Arrive ensuite un " Merryland " également captivant, voix et guitare aux sonorités immanquablement enchanteresses menant le bal, de même qu’un " When I was eleven " dépouillé, aussi beau que minimaliste. Et pour finir, les Juliens nous offrent dans un premier temps un " Don’t sell me now " gentiment énervé, notamment par le biais de sa batterie et de ses grattes acoustiques qui parfois s’emportent doucement, la fin du morceau proposant une petite pointe rock électrisée ; étincelant ! Enfin arrive ce " Morricone " assez dépouillé et intimiste, à l’image de " When I was eleven ", qui conclut ce sept titres avec brio et laisse clairement entrevoir un avenir radieux pour les Hey Hey My My. " The worlds call them Hey Hey My My ", dit la bio. Eh bien avec des compos de cette trempe, il ne serait nullement étonnant que ce soit le cas dans quelques temps. Superbe et…à découvrir absolument .




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