Commencer un EP par la négation de la guitare et nous infliger un rythme technoïde à la lisière des barbapapas sous ecstasy vous m’avouerez qu’il y a de quoi rendre son quatre heures du matin après une soirée sponsorisé par smirnov. Mais vitalic ne dispendent-ils pas une musique pour ses soirées sponsorisées dans les macumbas (même ceux de la Nièvre) offrant à qui le voudra l’occasion de connaître les joies de la salle de sport un soir de déprime et pleine extension du domaine de la lutte ? Il faudrait malgré tout être atteint d’une frigidité proche de la femme d’un présentateur de treize heures pour ne pas se laisser aller à des exclamations de canard pré départ à l’abattoir (repair machine discomix), être froid à des incantations loin du trépas sectaire. Reçu dans la même semaine que le prochain Moustaki (si si le bon Georges) le contraste est tellement grand que je me suis senti plus en vie sous les beat, même si celle-ci a plus les aspects d’un métro boulot dodo dans une échelle de temps restreinte qu’une vraie vie au grand air. Sans me percher et m’enthousiasmer, no fun est un EP vide d’envie, mais plein de vie. No fun.