Après nous avoir fait l’honneur de nous offrir ce titre pour notre dernière compilation, Superflu sort de l’hiver ce titre qui réchauffe et qui fait du bien. Comme si Dionysos abandonnait le temps d’un titre les gesticulations finalement inutiles, pour reprendre les sillons les plus optimistement creusés d’american music club. Avec j’ai encore ta fièvre j’ai un titre avec nombril j’ai l’ensemble du single. Un vieux piano, une salle au plafond haut un morceau tendre sur la naissance (l’image du ventre) mais aussi sur la mort, la vie quoi. Une de plus me direz-vous, et alors !? Allons nous arrêter d’être idiot parce que le premier représentant de l’Etat l’est ? Nous vivons, nous mourrons et il paraît que le monde s’y retrouve. Si Superflu pose la question c’est que le doute les habites. Et c’est bien pour cela que leurs chansons nous parlent. Si la mélancolie désenchantée cherchait un porte drapeau, superflu aurait le bâton dans les mains et nous les suivrions….pour une belle échappée. Indispensable.