Vous n’êtes pas sans le savoir si vous aimez lire nos chroniques qui sont à l’aviation ce que la patrouille de France est à la haute voltige, nous ne sommes pas des marrants. Plus le compositeur va bien, plus nous nous approchons de notre lit avec une bouillotte, alors que si l’artiste tend vers la dépression et le noir, nous nous roulons de joie lui téléphonant même pour lui démonter un peu plus le moral. De là à dire que nous sommes sinistres il n’y pas des kilomètres. Sauf que parfois nous nous surprenons à perdre notre flegme pour une poignée de titres sautillants. Avec Sons & Daughters la greffe prendra en premier par un titre bien précis du disque le chains, qui serait ce qu’aurait pu être Grease si la Chanteuse d’Echobelly avait enregistré un single avec Compulsion pour fêter la résurrection du cinéma en plein air. De ce titre central, les fils partiront comme le ferait celui d’une pelote de laine, nouveau jeu d’un chat hilare. Sons & Daughters a parfaitement titré son titre, car cette galette (pour parler comme un chroniqueur de rock and folk) a tout pour rendre les esprits chagrins joviaux et détendus. The gift renoue avec une période où l’indie rock touchait du doigt (le majeur) la pop plus sucrée. Les Sleepers et autres Echobelly squattés les charts avec des chaussettes sales, Sons & Daughters mériteraient de reprendre le flambeau , la pédo-odeur. The gift est un des disques de cette année….et personne ne va s’en rendre compte. Sons & Daughters, où l’art de contrer les anticorps de la morosité.