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  • 11 novembre 2008 /
    Sophie Moleta
    “dive”

    rédigé par gdo
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Après les catchers il y a trois ans, voici le nouveau gros coup de cœur de Bernard Lenoir. Sur la foi d’une superbe et très émouvante White session, je me suis rué chez le disquaire du coin pour me procurer le lp de cette néo zélandaise émigrée chez nous. Me voici donc faisant le grand plongeon dans ce milieu très hostile dans son début par la faute d’un écho très énervant. Le stay gold nous offre un corps très proche de tori amos mais moins sexe que la rouquine, plus épidermique que réellement charnel. Instant quasi religieux que ce chapelle où Sophie nous donne une messe du bout de ses lèvres pour ne pas réveiller les morts avant de faire monter ce chef d’œuvre de finesse qu’est le 10x2. Une inexorable envie de la prendre dans nos bras. Le trop long et vaporeux Dive nous ennuie plus qu’il nous transporte et nous fait boire une tasse mémorable. Jonglant entre le bon et le moins bon, Sophie continue pas le meilleur avec ce superbe Lewes sur lequel on découvre une cousine néo zélandaise à Brenda Kahn version Epiphany in brooklyn, puis elle enchaîne par le pire avec un Apollinaire en suspension qui fini par toucher le sol, plombé par un orgue malade. Passant sous silence le très énervant Genève (vraiment très énervant) pour nous poster sous une pluie bienfaisante après ce triste déluge. Pour finir ce lp en demi teinte, Sophie redonne espoir Le superbe Anicca, une annonce où le contre pied est parfait où l’émotion n’est pas surfaite et le phénoménal God and fire, la dernière tentation de Sophie, le ton est fier, le menton haut pour mettre un terme à ce lent plongeon qui nous aura pendant plus d’une heure fait craindre une piscine d’eau froide. Write for god and fire for a love of place. Merci LA Moleta.




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