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Projet solo d’Enzo Pepi, Daydream Three, sort son second album, « The lazy Revolution », faisant suite à « Daydream » que nous vous avions conseillé plus que chaudement. Inutile de vous dire que ce nouvel opus valide au combien les impressions des débuts, les titres gagnants en épaisseurs et en diversité, sous l’impulsion de Carlo Barbagallo au son. Enzo Pepi maîtrise à merveille la construction mélodique sur un terrain modérément bruitiste, jouant à la fois avec les codes de l’indierock, mais aussi de façon plus infusée avec ceux du post rock (Autumn Afternoon) ou du math rock. Traitant de la thématique des plaisirs simples (on est presque dans une ode aux plaisirs minuscules), il n’est pas sans nous rappeler un groupe que les moins de vingt ans ne doivent probablement pas connaître, et que les plus de quarante ont certainement oublié. Je parle des Posies, groupe américain de Jon Auer et Ken Stringfellow, elevé dans le culte de Big Star, et qui au milieu du mouvement grunge, gardait ses distances avec la pose inhérente à l’émergence d’un style musical, surtout quand celui-ci connaissait un attrait mercantile, et faisait de l’excellence mélodique son cheval de bataille. Enzo Pepi est de cette veine, et si ses chansons ont une immédiateté certaine, elles prennent de l’épaisseur au fil des écoutes. Une révolution infime et nécessaire.




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