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  • 3 janvier 2007 /
    Attica
    Attica par Attica

    réalisée par gdo

Interview réalisée via mail en Décembre 2007

un Attica par Attica, l’étude titre par titre de The Bitter Lessons of Attica Par Amaury Massion (chanteur du groupe)

Masquerade

— Plage d’ouverture, c’est également un des premiers morceaux écrit après la sortie du premier album You Are In Danger(2004). Après deux ans de concerts et de maturation suite au premier opus, nous voulions, tout en gardant notre identité propre, explorer sur certains morceaux un son plus direct, plus incisif. The Bitter Lessons of Attica est d’ailleurs un disque qui est beaucoup plus facile à défendre en festival que le premier, qui se prêtait mieux aux ambiances feutrées des clubs. Mais cette évolution entre les deux albums s’est faite de manière sensitive et naturelle. On ne voulait simplement pas faire un You Are In Danger bis. On voulait proposer un album avec son identité propre. Pierre Vervloesem (Deus, Monsoon…) et Rudy Coclet (Arno, Sharko…) qui ont travaillé sur l’album ont d’ailleurs contribué à réaliser cette vision qu’on avait de notre musique. Masquerade, c’est une sorte de tango déjanté aux couleurs sombres et engagées, qui intrigue pas mal les gens, je crois.

Cry for the Moon

— C’est un morceau assez cinématographique et nostalgique. Son côté pop aérien aidé par la ligne de violoncelle a une atmosphère qui me fait penser à des images de manga style Ghosts in the Shell. Le morceau est néanmoins loin d’être une ballade puisqu’il termine par un final en apothéose.

High life disguise

— C’est un titre un peu particulier où on s’est amusé à mélanger une couche de disco dans la section rythmique, tout en gardant un son rock soutenu par des guitares saturées et une ligne de piano continue. Le résultat est plutôt cool et peut faire penser à certains morceaux de Zita Swoon. En tous les cas, ça bouge en général pas mal dans la salle quand on le joue en live…

Borderline Dream

— C’est morceau très rock qui nous fait peut être revenir à nos premiers amours comme Led Zeppelin. La mélodie a une certaine couleur orientale qui m’a peut être été inspirée de Nusrat Fateh Ali Khan que j’aime beaucoup. Les paroles parlent d’ailleurs des réfugiés économiques qui viennent en Europe dans l’espoir de trouver une vie meilleure, mais évidemment souvent le rêve s’arrête à la frontière…

Sister Savior

— Dans la lignée de Maquerade, en plus nerveux, Sister Savior s’appuie sur une rythmique solide et un refrain porté par trois voix. Le morceau se termine par une sortie feutrée et douce…et oui il y a de l’espoir dans ce monde de brutes, enfin nous on y croit…

Here I Stand

— L’histoire du morceau est étrange. En effet, nous l’avions composé avant même la sortie du premier album. Je crois qu’on a dû enregistrer 4 ou 5 versions de ce morceau sans jamais être satisfait. C’est pendant l’enregistrement de The Bitter Lessons of Attica en studio qu’on s’est dit qu’on allait tenter une version très épurée. C’est Pierre Vervloesem qui a eu l’idée de mettre tous les instruments dans la grande salle du rising sun studio sans les isoler afin de profiter de la réverbération naturelle de l’endroit. On a fait une prise, et c’était dans la boite. Voilà ce qui donne cette sonorité particulière et chaude au morceau.

Bitter love

— C’est un morceau intimiste mais également assez évolutif dans son intensité, aidé par un arrangement de cordes mélangeant tensions et apaisements. Le morceau parle d’amour déchu, d’exil…Exile is what we need after all

Stop the time

— Ce titre reflète dans son doux mélange de rock et de groove, une autre facette du groupe. Composé par le batteur, ce morceau explore nos influences motown avec des couches de voix successives en harmonies dans le refrain et une section rythmique dansante. Le tout est enrobé de guitares slides saturées. Nous avons également invité un tromboniste guest pour ajouter des lignes mélodiques.

Give me more

— Avec Give me more, on revient à un rock collant plus à des références comme Bowie ou Jeff Buckley. En un sens, le morceau a un certain côté théâtral et envolé, que j’aime exploiter en live en tentant d’emporter le public dans des vagues d’énergies changeantes et en les prenant à parti.

Strange days


— Morceau volontairement très court, balancé par un piano rhodes mélancolique et une caisse claire continue, quasi métronimique. Nous voulions en quelque sorte confronter un univers doux et ouaté, soutenu par une voix proche et sussurée, avec le côté plus machinal, industriel et froid de notre société. Sur certain aspect, ce titre me fait penser au morceau Nine Threads de nos compatriotes Deus.

The Wind’s cry (angel)

— Le titre de clôture de l’album est une sorte d’adaggio, ou hymne. C’est un de mes préférés. En tous les cas, c’est le genre de morceau qui ne vieillira pas je pense, parce qu’il est simple et détaché de référence temporelle…enfin ça on verra… Il termine par un final très puissant et cyclique. En prolongement de ce morceau se trouve un morceau caché…Surprise !



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