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Drôle de mélange que ce nouvel album de Svensson. Svensson nous arrive de Toulouse, mais le sud ouest n’a pas d’incidence dans sa musique. Lui a ses racines dans la Russie des parents de Gainsbourg, mais aussi dans le Manchester froid et épileptique de Ian Curtis. Il en ressort un mélange étrange, car Svensson à plutôt la voix d’Yves simon. Si la Cyprine a un goût amer, ce n’est pas que l’excitation est frelatée, c’est probablement qu’elle n’est jamais vraiment bloquée, comme une femme fontaine qui ne pourrait jamais maitriser le flux. Cette Cyprine donc coule à flot, et c’est probablement le problème, la jouissance à de cela de paradisiaque, qu’elle ne dure pas, qu’elle est presque fugace et insaisissable, d’où notre envie de la connaître le plus souvent possible. On a la désagréable impression d’un acte d’amour long et épuisant. On pourra toujours se reposer sur l’étonnant medley PJ Harvey : Gainsbourg : Nick Cave sur « Initials P.J. », mais on sent que Svensson n’est pas insensible au charme brute de la fille de Dorset. Disque sur le thème du sexe comme de l’unique raison de vivre, Cyprine fini par lasser sur la longueur, perdant des perles d’écritures (Babychka – Traverse Moi) dans une suite qui finirait presque par nous faire bander mou. Trop de sueur distrait l’auditeur.




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