> Interviews



Anthony Fleury, bassiste des Fordamage

Patrice Lecot : Fordamage a déjà participé au Festival des Rockomotives en 2009, l’année dernière Vincent était là avec My Name is Nobody. Vous faites partie des fidèles du festival ?

Anthony Fleury : Oui, c’est un festival qu’on fréquente comme public depuis un bon moment et puis Richard et l’équipe des Rockos soutiennent nos projets depuis longtemps. Entre autre, il y a beaucoup de groupes du label Kythibong par exemple cette année. Notre batteur a joué avec Fat Supper hier ici aussi.

PL : Quel est le mot qui définirait le mieux les Rockomotives pour toi ?

AF : Intelligence !

PL : Tu parlais de la bonne entente avec l’équipe du Festival. Vous avez aussi enregistré un 45 tours pour le Thoré Single Club, petite structure locale dans laquelle ils sont aussi impliqués.

AF : Oui, c’est l’équipe du TSC qui a sollicité des groupes qu’ils aimaient bien pour pouvoir faire un live inédit ou des morceaux inédits pour ce petit label qui est super et je trouve que le principe est génial : le format 45 tours pour 10 disques avec de belles pochettes et ça regroupe aussi des groupes qui ne se connaissaient pas forcément. Du coup ça un donne un panel très intéressant avec un objet fini qui est superbe. On est très heureux d’avoir pu participer à ce projet.

PL : Il y a 15 jours, vous avez annoncé la fin de Fordamage. Est-ce que ce sont les 9 ans du groupes et les 300 concerts ont eu raison du groupe ?

AF : Non, c’est pas ça. C’est juste qu’on arrivait au bout d’une histoire, au bout d’un propos musical. On n’arrivait pas à évoluer ensemble pour aller plus loin. On est aussi concentrés sur d’autres projets. On a décidé de donner une belle fin à ce beau projet qui nous est tous très cher. Je pense qu’il est mieux de savoir finir de cette belle manière plutôt que d’attendre qu’il se pète lamentablement la gueule. Donc, on arrête en décembre et je pense que c’est le bon moment pour arrêter, parce qu’on est très contents des tournées et de ce qu’on fait en ce moment...ça se passe très bien et s’arrêter sur une belle note, je pense que c’est la meilleure chose à faire.

PL : Et passer aux Rockomotives juste avant la fin, çafaisait partie des chose à faire aussi ?

AF : Oui c’est sûr. On a un très bon souvenir de notre dernier passage ici et on est super contents. Là c’est la 1ère date de toutes nos dernières dates en fait et on est heureux de passer par là bien évidemment.

PL : Et les autres dates vont vous mener vers la fin définitive. C’est quand exactement ?

AF : Ce sera le 21 décembre au Ferrailleur, qui est un lieu qui a été monté par Thomas Debellec qui nous suit depuis des années. Il a enregistré notre première démo en 2005 et il a aussi enregistré nos 2 derniers disques. Il a monté cette salle de concert à Nantes et on ne pouvait pas faire autrement que d’aller faire la dernière chez lui et on est super content de la faire là-bas avec d’autres groupes de copains aussi. Ce sera la petite boucle qui sera clôturée ce jour là.

PL : Et l’après-Fordamage, c’est quoi ?

AF : Ça a déjà commencé depuis un petit moment. On a tous des projets annexes, donc on va continuer à partir en tournée avec ces autres groupes là, tout simplement.

PL : Pour ta part, c’est quoi ?

AF : Un groupe qui s’appelle « Seilman Bellinsky » avec Jonathan Seilman, Pierre-Antoine Parois (de Papier Tigre) à la batterie et Rémy Bellinsky. Un projet très intéressant qui me change complètement de Fordamage. Vincent, pour sa part, joue avec Binidu et continue avec My Name Is Nobody. Pierre joue avec Fat Supper et d’autres projets sur Rennes. Amélie se concentre énormément sur le graphisme. Voilà, on est déjà bien avancés sur nos projets respectifs. C’est sûr que ça va être un truc en moins pour nous tous mais il va falloir qu’on se pousse pour continuer à avancer.



 chroniques


 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.