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  • 5 mars 2006 /
    Faultline
    “Your love means everything”

    rédigé par gdo
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Chérie, j’ai élargi la folk, c’est en gros ce que David Kosten aurait pu affirmer à la fin de l’enregistrement de you love means everything. Disque à la fois sous les projecteurs et sous un parasol, n’ayant de cesse de retenir la lumière pour mieux se la mettre en pleine face quand la nécessité s ’en fait venir. Aidé par le parfois ennuyeux chris Martin (qui singe Bono comme desproges imitait un cancéreux) Wayne Coyne (flaming lips) ou Michael stipe, Faultline va devenir à coup sûr le plus grand non succès commercial de cette année, je m’explique. Si ces chansons sont taillées pour les playlists des radios (where is my boy devrait sans peine décrocher la timbale) elles restent malades comme le sont les films de lynch. Sweet iris et son chemin glacial ne va pas encourager non plus le spectateur à ce distraire avec en plus aucun signe, aucun visage à quoi se raccrocher, ou peut être à ce magistral Bitter Kiss ; non ce n’est pas pj harvey….c’est un homme ; non ce n’est pas un inédit de radiohead, non vraiment non……c’est mieux, là où le groupe d’oxford s’oblige à prendre l’avion, faultline vole par lui-même de part sa propre légèreté. Pour missing c’est une autre histoire, jeux de cache-cache entre dj shadow et aphex twin, il prépare le terrain pour the colossal grey sunshine qui confirme que Wayne Coyne est le meilleur des plus mauvais chanteurs, donc le plus grand d’entre tous. S’en suivront d’autres virgules, d’autres inspirations signées d’un coup d’aile avant de laisser la grâce prendre pour toujours le pouvoir via une reprise des Four Brothers exécutée de voix de maître par un mickael stipe, un certains chanteur de REM perdu de vue depuis automatic for the people. Disque malade et prodigieux au sort bien connu, celui de précurseur d’un style avant-coureur à la meute de suiveurs. Si faultline perdra la tête de cette course effrénée son souffle n’en sera pas court et restera pour les années à venir le premier disque de techno folk à usage méditatoire. Le ubu d’or n’a plus qu’a bien se tenir.




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