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Une jambe dans un bas résille, dans des bottines aux talons aiguilles, une jambe en deuxième trait du Z, la position rock n’roll, la seule l’unique celle de travers dans le vide, l’autre sur la crête du précipice. That What I Want et nous aussi, un rock franc du collier joué par une bande se donnant autant de plaisir que possible tout en ressemblant étrangement à vos voisins d’à côté. Désinvoltes, shalalallala s’évitant les moments de calmes par des accélérations en arrière feu, digne d’un Wedding Present avec des bottes et des coupes de cheveux gominés. Sweet Sixteen (sugar) avec des cuivres surligneurs, les Jellybears n’utilisent jamais les côtes, préférant les faux plats (stripper) jovials aux aspérités titanesques. On crie, on renoue avec la tradition de l’intro virile (tell me why) et quand on décide de partir en voyage (balseme man) le guide est un ancien cowboy qui, toujours pas remis de l’utilisation du chemin de fer nous utilisera pour le dynamiter. Loin du rock new yorkais breveté Strokes et consort les Jellybears réaffirment l’identité forte de cette musique quitte à prendre les chemins de halage (sweet) pour oxygéner un coureur de fond à l’allure d’un sprinter. Sautillante, alerte, directe, la musique des Jellybears condamne nos disques de post rock ou de techno à dormir seuls, perdants cocus de cette nouvelle histoire. A manger ces Jellybears entre ces jambes resillés. Waouhhhhhhhhhhh




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