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  • 4 mars 2008 /
    Th Cure
    “s/t ”

    rédigé par Tommy
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Evoquer The Cure de nos jours, que Robert le veuille ou non, plonge inévitablement l’auditeur de plus de vingt-cinq ans dans la nostalgie la plus pure. Qu’il s’agisse de fugitifs instants de grâce ou d’inoubliables nausées, les mélodies curistes ont ce pouvoir redoutable de tout ramener à la vie, encore et encore. C’est ainsi que Play for Today sonna mon éveil musical après des années de Kylie Minogue et New Kids, qu’A Night like this signa ma perte au profit d’un torride et épuisant amour adolescent, que l’album Disintegration accompagna l’achat de mon premier lecteur cd, et que Faith et Seventeen Seconds furent écoutés en boucle dans ma chambre soigneusement calfeutrée pour surtout n’y laisser pénétrer aucun signe du jour. L’éternelle eau de Jouvence ... Et si les années 90 n’ont pas vu le groupe à son meilleur niveau (Wild Mood Swing, à moitié bon et donc à moitié nul), les majestueuses prestations live en forme de best of n’ont cessé de nourrir cet état de fait, ou comment quitter le concert le sourire aux lèvres et le coeur retourné. Passé la mini-tournée Trilogie (dont l’album Bloodflowers était la relative faiblesse) et la compilation de faces b, on sentait Robert et les siens parés à prendre un nouveau départ : nouveau producteur, méthodes de travail moins tyranniques ... Sort donc "The Cure", album qu’on peut aisément qualifier de renaissance dés la quatre ou cinquième écoute tant depuis le Wish de 92, on ne les avait plus sentis aussi relâchés et concernés ! Des titres comme Never ou Us or Them, sombres, brutaux, nous révèlent un Cure en très grande forme, celle de Cut ou Fascination Street, tandis que le côté pop assuré par le single I don’t Know What’s Going On ou The End of The World ne viennent en rien gâcher la cohésion de l’album. Et si bien sûr l’on retrouve les tics vocaux de Robert, le flanger et la wah-wah habituelles, si on s’agace de certains textes faciles, prévisibles (Lost en particulier), on ne peut que remarquer combien les lignes de basses du lieutenant Gallup et surtout la batterie de Jason Cooper n’ont jamais été autant mise à l’avant, ce qui donne un côté menaçant dont on ne se plaindra pas. Anniversary ou The Promise (10 minutes) raviront sans difficulté les fans des albums Faith et Disintegration. Les Cure ont 45 ans en 2004, assument, et sonnent ainsi plus sincères que jamais !




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