C’est avec un nom de roche que ce présente Allez. Nouvel objet de chez Rosebud, Allez pourrait connaître le succès si des oreilles bien intentionnées et de bonnes volontés se mettaient au diapason de ce disque pop comme seuls les valentins ou les innocents étaient capable d ’en sortir dans l’hexagone D’entrée les complexes sont laissés à l’entrée. Histoire de dire lorgne entre Radiohead et Coldplay. Une chose est sure la pure pop s’accommodant très mal du français kaolin fait le choix de mettre le chant en sourdine. On le palpe et revenons derechef sur notre affirmation. La France peut ce frotter à la pure pop. Sublime, pas inventif mais sublime…histoire de dire quoi (putain une campagne laisse des traces dans le discursif). La pop certes, mais l’électricité dans l’air également comme dans pour le peu. Que tout ce passe, travail minutieux. UN bruit est un bruit et plusieurs bruits, et plusieurs bruits rattachés font une chanson. Passé la voix grotesque mais rajoute à la gradation, c’est comme chez Radiohead, les pics ne sont pas nécessairement des montés et vise versa. Merveilleux décalage entre finesse et gros son de clôture. Si laisse mérite que l’on se la garde de côté, le haut est essentiel et sa grammaire pop parfaite, son chant mesuré à la manière de Cantat des dernières productions. Nous tenons enfin un groupe pop avec un grand P (je préviens je vais le répéter). OVNI au beau milieu du disque Quand Laetitia C… ! Avec ce titre on pouvait craindre le pire. Une chanson branlotée en cinq minutes chrono, à côté de cela on a la meilleure chanson de Mogwaï …..(euh euh sur la corse c’était juste une petite connerie !). La belle devrait adorer et vous aussi. La belle vous pourrez toujours vous l’emballer avec sous ce pli à la limite du slow sirupeux. Il y a ce je ne sais quoi qui rend l’ensemble cohérent et acceptable. Pour la seconde partie de cet opus le zéphyr va brûler ses ailes à force de trop répéter parfaitement ses leçons. Mais ces morceaux seront une reprise de respiration avant les aphones et somptueuses nageuses. Morceau de bravoure et de courage pour un groupe pop. Une histoire sans parole mais explicite. Jamais plongée dans l’ennuie ces nageuses gracieuses se mouvant dans une eau limpide. Si on pense à Mogwaï fear satan c’est pour sa durée. Morceau courageux et merveilleux. Kaolin s’ouvre des chemins multiples. L’avenir peut être à eux si tenté que les bonnes oreilles s’ouvrent.