> Critiques > Labellisés



Etonnant de penser que Patrick Zimmer aka finn. ne brunche pas tous les quatre matins avec Sébastien Schüller. L’un en France, l’autre en Allemagne. Une distance géographique inversement proportionnelle à leur proximité d’esprit sépare en effet ces deux artistes qui partagent pourtant cet art délicat de la mélodie pop pour âmes écorchées et deux albums à l’atmosphère cotonneuse immédiatement enveloppante. Curieux de se dire que finn. ne termine pas les fonds de verre avec les déconneurs d’Arab Strap ou ne tient pas la pelote d’un Damon Gough qui se tricoterait un nouveau bonnet. L’un en Allemagne, les autres au Royaume-Uni. Et pourtant il pratiquerait sans mal avec les premiers un humour à froid qui tient chaud et avec le second le secret du titre pop parfait et la science d’une imagerie très personnelle (la pochette de The Ayes Will Have It ne figure-t-elle pas un badly drawn boy ?). Troublant d’ajouter que le Hambourgeois ne chuchotera peut-être jamais à l’oreille des membres de Múm des mots par eux seuls compréhensibles. Au cours de ces conversations de chambre d’enfants, ils évoqueraient pourtant sans doute pendant de longues heures la manière de retranscrire en musique l’intime dans toute sa pudeur. Réjouissant enfin d’élaborer mentalement cette Internationale des artistes hors-normes et géniaux. Une Internationale dont la présidence tournerait entre ces membres. Ce moi-ci c’est finn. et sa chamber pop électro gracile et magistrale qui s’y colle. Adhérez, finn. c’est fin, c’est très fin etc..




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.