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Un éléphant sa trompe énormément, sa se trompe aussi, c’est gros mais c’est gracile dans l’eau. L’éléphant il t’écrase la tête dans des traditions cruelles ou il est le fidèle lieutenant de celui qui le souhaite. Quand il est vieux il s’en va rejoindre ses ancêtres au fameux cimetière des éléphants (là ou repose eddy mitchel !) pour un repos bien mérité tout juste distrait par des vautours charognards. Le white stripes pour ce nouvel opus on fait à l’image des charognards leur course, singeant (un autre animal de la jungle) tout ce que le rock a pu faire de vif rapide et ecoutable en y plongeant un zest de punk. L’éléphant reconstitué ici a fière allure, il marche comme les rolling stones, barri parfois comme un buckley énervé (black math) et cligne des yeux comme un mark e smith qui aurait abondonné le fall pour reformer les clash (oh girlllllllll). Produit dans le plus simple appareil, éléphant ne casse pas de porcelaine car il est fait de cette matière, la respectant. A tout moment cette musique si crue et directe se fait fragile, luttant contre la rupture même de la voix (on reste charmé par la voix (in the cold, cold night) de notre frappeuse en rouge…..quand monsieur est en blanc.). L ’éléphant démarre par les tubes (seven nation army) et s’alourdira de trop de solo de guitare (ball and biscuit) pour se plonger dans l’eau. Les white stripes démontrent qu’ils ne sont pas des charognards, mais il ne réponde toujours pas à la question que l’on se pose depuis le retour de cette musique, pourquoi en faire vingt ans après sans rien n’y apporter. Je me trompe ?




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