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Afin de réconcilier Paul le Guen avec l’écosse en particulier, ce premier album de Twilight Sad devrait être un lieu de discussion et de partage des émotions meilleures que celles d’un derby protestant catholique. Ce qui frappe c’est l’accent très marqué qui n’est pas sans rappeler celui irlandais du chanteur des Franck And Walters. Mais la vraie source d’étonnement de ce disque est la fusion de la pop savamment ourlée que les Belle And Sebastian ont fini par transfigurer en liqueur aseptisée, et le post rock explosif et rugueux de Mogwai. Il est découle des moments magnifiques, dont le point culminant sera un and she would darken the memory, titre qui a lui seul fera plus de dégât qu’une tornade au-dessus de l’Hampden park. Puissante, la musique de The Twilight Sad cultive un jardin extraordinaire qui s’entredétruirait pour mieux grandir, comme cet enfant masqué de la pochette qui susciterait la peur de sa mère pour mieux la dominer. Il n’y a plus qu’à souhaiter à Le Guen une bourrasque au-dessus de Paris pour ne pas rentrer lui dans la twilight zone. Une claque.




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