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Avant l’année du Brésil version football (qui pourra les battre en 2006….Personne) la France a décidé de fêter le pays de la fesse qui bouge et de la forêt qui fume. Pour notre bonheur se pays est aussi capable de nous envoyer des barges comme ce Totonho e os cabra véritable alien pour tous ceux qui sont restés aux canons musicaux du pays de Falcao. Pour vous en persuader écoutez Totonho venha salvar o mundo, morceau planté au milieu de cet album, sorte de rencontre entre les Monthy Pyton et Gilberto gil. Totonho et son visage de dieu grec se voit comme le centre du monde, jouant avec des ficelles pour inventer des histoires pas toujours dans la ligne de conduite d’un homme de sagesse. Profondément encré dans la musique do Brazil (jaspion do pandeiro/ você ta doida pra me dar) Totohno enlève l’institutionnalisation malheureusement tombée sur cette musique festive, réussissant ce que Almodovar avait fait avec le cinéma espagnol, grossir les traits, les couleurs, balayant les retenues pour s’ouvrir au monde avec un nez rouge et des références plein les poches. Disque pluriculturel, car ouvert au monde et à ce qui pourrait tous nous réunir, l’humour. Le déhanché de Denilson chez les Marx brothers.




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