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  • 11 janvier 2008 /
    Statics
    “ce soir je rêve”

    rédigé par gdo
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Trop vite disposé sur l’étalage de la nouvelle chanson française, après un premier LP sans fleur ni couronne statics est de retour après un passage en pâtisserie. élaguons d’entrée le problème de la voix et de sa ressemblance troublante avec celle de daho (voix, daho c’est quasi antinomique là). Evitons également la comparaison entre le toulousain et le nantais ou le brestois. Evitons de trop parler des boo radleys juste relié par le rester ici (grande chanson de pop anglaise sur les bords de la Garonne). Un durcissement avec une voix absente ! ! désolé). Parlons du disque alors et ce qu’il en retourne. Parlons des paroles même si l’homme poème de cours élémentaire ou résurgence d’une formation professionnelle verte. C’est gentil de nous prévenir mon garçon, cela ne va avancer à grand chose pour vous inciter à vous plonger dans les problèmes de statics et des filles car avec un point c’est tout cette fille va effectivement s ’en foutre ou partir avec un rire sinique comme attribut. Oublions de parler du ridicule seul, statics noisy, si si, mais ne rigolez pas, comme un ado bien content de faire du bruit et de deviser sur sa présence sur la planète de l’homme (celui qui allait pas bien plus haut, ben oui faut suivre). Evitons de parler du plaquage pas très or de la foudre avec un refrain posé là car la foudre doit tomber quelque part. Evitons de parler de la même une seconde qui finie par durer des heures comme une figure de style imposée. Evitons ton ennemi, trop faible, je vais le ramasser. Parlons de mon cœur qui derrière un maniérisme trip hop plutôt bien senti, statics livre son morceau de bravoure. Rougean n’a plus à rougir de sa voix (désolé) la production impeccable de ce morceau gomme la faiblesse organique du bonhomme ; de delphine’s story échappé de chez chris isaak en balade chez un calexico famélique, cette balade ensoleillée séduit par sa naïveté, de verra même si verra ne sera pas forcement touchée, pierre mérite la médaille du courage et de la simplicité. Pas facile de quitter….euh, le disque ? Ben si avec ça ne me ressemble pas, une comptine pour s’enfuir avec la légèreté d’un amnésique.




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